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Chapitre 8
Il transpirait. Mattieu resta assis sur son lit,
immobile, regardant le mur devant lui. Pour la première fois de sa vie, Mattieu
avait peur. Cela faisait déjà une semaine qu’il avait tué cet homme dans la
bijouterie. Le visage de cet homme hantait Mattieu à chaque fois qu’il fermait
un œil. Il le voyait en train d’agoniser, luttant pour respirer. Mattieu savait
que les gendarmes n’allaient pas tarder à lui rendre visite. Il se demandait
encore pourquoi il avait prit la fuite et ne pas appeler la police. Il aurait
peut-être été retenu non-coupable pour de la légitime défense. Surement à cause
du stress. Mais maintenant que c’était fait, Mattieu avait le choix : Quitter le pays pour un petit
moment afin que la police ne le recherche plus ou se rendre pour enlever le
poids de la culpabilité. Lui qui voulait devenir quelqu’un d’important pour le
pays devenait quelqu’un rejeté par la société. Alors après un long moment d’hésitation,
Mattieu prit sa décision.
Il devait partir. Loin de tout ce qui pourrai le
relier au meurtre du cambrioleur. Il ne pourrait supporter de vivre dans une
cage. Pour Mattieu c’était impensable. Alors, il prit un sac, ouvrit son placard et
mit quelques affaires dedans. Mattieu ferma le sac, et de prépara pour s’en
aller. Mais avant de s’en aller, il remarquer un objet bleu sur la table de
nuit. C’était une de ses pierres, auquel Mattieu ne croyait pas en son
existence. Il se dit aussitôt que c’était une preuve auquel la police pouvait
utiliser contre lui pour l’inculper. Alors il décida de prendre la pierre avec
lui. Mais au moment où la paume de sa main effleura la pierre, une vision lui
apparu.
On peut voir Mattieu qui regarde la porte d’entrée de
son appartement. Soudain la porte bouge. Elle rembougea une deuxième fois. Et
puis tout d’un coup, la porte s’arracha et 4 policiers entrèrent, arme à la
main. Mattieu s’agenouille, les mains sur la tête.
La vision de Mattieu s’arrêta. Alors il comprit tout
de suite, ce qui allait se passer. Il mit la pierre dans le sac quand soudain
une voix derrière la porte s’écria :
-Mattieu Adrin, Police, ouvrez !!!
Mattieu ouvrit la fenêtre, referma derrière lui et
descendit par les escaliers de secours, alors que les flics entrèrent dans l’appartement.
Mattieu se dirigea vers son vélo et parti discrètement. En fuyant, Mattieu
remarqua une voiture de police sur son chemin. Alors il mit son sac, coté
ventral, l’ouvrit et prit la casquette à l’intérieur et la posa sur sa tête. Il
passa devant la voiture de police, et les deux qui y étaient installé l’ignorèrent.
Mattieu transpirait de plus en plus et avait de plus en plus peur de ce qui
pourrait lui arriver si il se faisait choper. Alors dans un moment de
réflexion, Mattieu prit son portable et décida d’appeler son père. Il ne répondit
pas et Mattieu tomba sur le répondeur.
-Oui papa c’est moi, c’est pour te dire que je m’en
vais. Je suis désolée de ne pas te dire au revoir en face à face, mais je me
suis fait pas mal de problèmes ces derniers temps. Et c’était pour te dire que
je ne reviendrai pas en France. Là, je me dirige à la gare, je vais aller à
Turin ou à Munich, je sais pas encore. Je ne t’enverrai pas de carte postale au
cas où la police me recherche. C’est pour ça que je t’appelle c’est pour te
dire adieu et que… je t’aime p’pa.
Il éteignit son téléphone et le jeta sur la route.
Il sécha la larme qui était au coin de son œil gauche. Ne plus entendre la voix
de son père l’attristait. Surtout que la dernière fois qu’ils s’étaient parlé, avait
fini en dispute. Il arriva à la gare posa son vélo vers les voitures et visible
de tous les piétons, en espérant que quelqu’un vienne voler le vélo. Il entra
dans la gare et regarda le tableau des prévisions pour les prochains trains. Il
vit alors un trajet jusqu’à Bâle en Suisse qui arriverait dans les 15 minutes
qui viennent. Il s’infiltra dans la file d’attente où un couple devant lui
partait pour Turin.
C’était une destination que Mattieu voulait, mais il ne pouvait pas prendre le risque d’attendre 1 heure de plus par préférence, au risque de se faire arrêter.
C’était une destination que Mattieu voulait, mais il ne pouvait pas prendre le risque d’attendre 1 heure de plus par préférence, au risque de se faire arrêter.
-Bonjour, dit Mattieu, un billet pour le trajet
Tours-Bâle s’il vous plaît.
La femme en face ne répondit pas et lui donna le
prix. Le prix était tellement chère que quant il eût tout payé, il ne lui
restait que pour manger pour une journée. Mattieu prit le billet et s’en alla
sans dire au revoir à cette femme qui a été impolie avec lui dés le début. Mattieu
alla vers là où s’arrête les trains et se posa sur un banc.
15 minutes plus tard, Mattieu tapait du pied
tellement il était angoisser à ce que des flics viennent à lui. Un bruit
répétitif se fit apparaître au loin. Le train de Mattieu arrivait. Le stress de
Mattieu lui fit bondir de son banc comme si il s’était assis sur quelque chose
de piquant. Quand le train s’arrêta, Mattieu était le premier devant les
portes. Dés que les portes s’ouvrirent, on aurait dit que les portes du paradis
s’ouvraient pour lui. Il entra et s’assis sur le premier siège libre qu’il vit.
Plus il était assis, plus la tension autour de lui redescendait. Quand tout à
coup une femme essaya de lui parler
-Bonjour, dit-elle, puis-je m’asseoir à côté de vous ?
-Euh oui, répondis Mattieu toujours perturbé, je
vous en prie.
Cette femme était blonde, les yeux couleur marron et
devait faire une tête de moins que Mattieu. Le parfum qu’elle portait était
doux et bon.
-Vous êtes de Tours ? demanda-t-elle à Mattieu
-Non, menti Mattieu, je n’ai pas de chez moi. Je
voyage un peu de partout depuis longtemps.
-Ah j’adore les aventuriers, et quand avez-vous commencez
votre périple.
-Il y a à peu près 4 ans à Lyon, mes parents ont
grandi là-bas.
-Je m’appelle Julie, dit-elle en tendant la main, et
vous ?
-Matt, dit-il en lui serrant la main
Mattieu la trouvait très jolie et très à son goût.
Pendant 10 minutes ils parlèrent et rigolèrent.
-Bon, maintenant c’est quoi votre destination ?
demanda Julie.
- Je ne sais pas du tout, dit-il en rigolant
-Moi je vous conseillerais Turin ou Munich, dit-elle
d’un ton plus sérieux
Mattieu ne capta pas tout de suite. Mais il avait
remarqué que les destinations qu’elle avait dites n’étaient autres que les
destinations qu’il avait données à son père. Julie vit que Mattieu comprit son
intention
-Qui êtes-vous ? demanda Mattieu assez
angoissé, ne faites pas de mal à mon père je vous en prie.
-Oh ce n’est pas votre père qui m’intéresse, dit
Julie, mais c’est plutôt vous.
-Mais vous êtes qui bordel ?!!! S’énerva
Mattieu
-Je m’appelle Juliette Pyat, agent de police, dit la
femme, et vous êtes en état d’arrestation.
Et voici le 8eme chapitre des Pierres du Futur où deux de nos personnages vont se rencontrer. Le prochain chapitre (je ne vous en dit pas plus :p) sortira le jeudi 30 avril 2015 à la même heure.
A la prochaine et bonne lecture!!! ;)