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Chapitre 9
Elle était là, assise sur le siège conducteur de sa
voiture, attendant sa fille pour l’emmener à l’école. Elle pensait encore à son
mari qui avait encore une dure journée de travail, et qui, du coup, n’a pas pu
emmener sa fille à l’école. Elle pensait que sa fille détestait son père et qu’elle
allait bientôt partir dans sa crise d’adolescence. La mère de cette fille, exaspérée
par l’attente de sa fille, appuya un bon coup sur le volant pour klaxonner.
Sa
fille arriva aussitôt en courant, son sac à moitié ouvert. Elle ouvrit la
portière et s’assis sur le siège coté passager de la voiture.
-Désolé, dit la jeune fille, j’avais oublié de
mettre le livre de Math dans mon sac
-Je t’avais pourtant dit de faire ton sac hier soir,
gronda la mère, pour ne pas oublié tes affaires. Je l’ai bien dit, rassure-moi ?
-Oui, tu l’as dit, mais j’avais la flemme.
Un grand silence s’installa entre la mère et la
fille, pendant que la mère démarra la voiture, prit la télécommande pour ouvrir
le portail. Elle appuya sur le bouton de droite et le portail s’ouvrit. Elle
appuya sur la pédale d’accélération et prit le chemin du collège. La mère, qui
s’aperçut du grand silence morbide dans la voiture, commença une nouvelle
conversation.
-Alors, tu as réfléchis sur ce que tu vas faire l’année
prochaine en seconde ?demanda la mère
-Non je ne sais pas, ignora la jeune fille
-Tu ne m’avais pas dit que tu voulais aller dans le
même lycée que ton père
-Non, je ne veux pas devenir aussi con que lui
-S’il te plaît, tu parles comme il faut de ton père,
je te rappelle que l’on a la belle vie, encore cette année, grâce à lui, s’énerva
la mère
-Je m’en fous qu’il me donne la belle vie, s’attrista
la fille, je veux qui s’occupe de nous et pas que de son boulot !!
La mère ne parla plus. Dans le fond, elle savait que
sa fille avait raison dans un sens. Son mari n’était quasiment jamais chez eux.
Il avait toujours des urgences. Ils arrivèrent au collège quand la fille ouvrit
la porte et sorti de la voiture. Mais elle ne ferma pas la porte pour ajouter
un dernier mot à sa mère.
-A midi, tu peux m’envoyer un message pour me dire
comment va ma sœur ? demanda-t-elle
-Oui je te dirai si son état s’améliore ne t’inquiète
pas, rassura sa mère
La fille referma la portière. Et sa mère redémarra
pour retourner chez soi, auprès de sa seconde fille qui avait chopé une
méchante grippe la veille. Les deux filles de cette femme sont vraiment très
proches et se soutiennent l’un l’autre. C’est pour ça que l’aînée ne voulait
pas aller à l’école, car elle voulait prendre soin de sa sœur pour la journée.
Au bout de 5 minutes de parcours pour revenir à la maison, elle arriva à
destination. Le portail était déjà ouvert. Elle se dit alors, qu’elle avait
oublié d’appuyé sur la télécommande pour le fermer.
Elle rentra dans la maison,
qui devait faire plus de 400m². Elle remarqua, alors une lueur bleue sur un
meuble au fond. C’était la pierre de Gwishosh qu’il avait acheté il y a
maintenant 2 jours.
-Célia, ma puce ! cria la mère, c’est toi qui
est descendus prendre la pierre dans le meuble et ne l’a pas rangé ensuite ?
Pas un bruit ne sortit de la chambre de Célia, en
haut des escaliers. La femme décida alors de monter voir ce qu’il se passe.
Plus elle montait les escaliers plus elle avait peur qu’elle se soit étouffé ou
autre truc dans le genre. Quand elle arriva dans la chambre de sa fille, il vit
une énorme bosse qui était sous la couette.
-Chérie, tu dors ?demanda inutilement la mère
Elle se rapprocha du lit et vit que la position de
sa fille avait une forme bien étrange. Alors elle souleva la couette. Elle ne
vit que deux oreillers qui prenaient non-précisément la forme de petite fille.
La mère angoissa. Elle commença, alors, à chercher dans toutes les pièces de la
maison. Quand elle vit qu’elle n’était plus à la maison, elle commença à
pleurer en répétant le nom de sa fille : Célia. Soudain elle aperçu alors
que sur le meuble du fond, que la pierre avait disparu. Elle se rapprocha du
meuble, et commença à chercher dans les tiroirs. Quelqu’un était dans la
maison. La femme n’avait à peine le temps de se retourner, prendre le
téléphone, et appeler la police d’une disparition, qu’une décharge électrique
lui vint dans le cou. Elle perdit connaissance.
Elle se réveilla dans un entrepôt abandonné. Il
faisait noir. Il devait donc faire nuit. Elle avait passé la journée endormie.
Cet entrepôt faisait vraiment très peur avec ces machines qui étaient dans tous
les coins de l’entrepôt. Soudain une porte claqua. Un homme masqué arriva vers
elle.
-Qu’est-ce que vous me voulez, dit la femme apeurée,
qu’avez-vous fait de ma fille ?
-Vos filles vont biens, dit l’homme masqué, je les aie
mis dans la même pièce pour pas qu’elles ont peur
-Vous avez mes deux filles, pleura la femme
La femme remarqua tout de suite son accent.
-Vous me voulez quoi, bordel de merde ?!S’énerva
d’un coup la femme
-Je veux que votre mari soit punit, pour ce qu’il a
fait, c’est tout, dit-il d’un calme plat
-Si il a fait ce dont vous voulez une vengeance, c’est
que vous l’avez méritez, c’est tout. Je connais mon mari il ne ferait pas de
mal sans raison.
-C’est que vous le connaissez mal, madame
-Vous êtes un terroriste, c’est ça ?demanda-t-elle
calmement
L’homme masqué répondit oui grâce à un hachement de
la tête. La femme commença à pleurer de nouveau.
-Enfin c’est comme ça que vous nous appelez, je suis
plutôt un partisan de mon prophète. Et c’est plutôt marrant de dire ça quand on
c’est que votre mari à tué dis centaine de personnes.
-Vous allez me tuez ?demanda-t-elle toujours en
pleurant.
-Ceci dépendra de votre mari madame, dit-il toujours
calme, et vos enfants seront dans le même panier que vous
La femme commença alors à supplier en pleurant, mais
l’homme masqué se leva et se dirigea vers la porte. Il s’arrêta devant pour
ajouter un dernier mot.
-Vous savez, Madame Polak, si le bon président de la
France aime sa famille, cela devrait bien se passer pour vous et vos enfants.
Voila le nouveau chapitre des Pierres du Futur. Le prochain chapitre restera sur le même thème que ce chapitre mais sera du point de vue du président. Il sortira le lundi 4 mai à 19h
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