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Chapitre 10
-On fera tout le nécessaire pour retrouver votre
famille, Monsieur le président, réconforta le policier, je vous le promets.
Richard était tellement inquiet qu’il ne lui
répondit pas. Il lui fit juste un signe de la tête pour le remercier de son
réconfort. Il s’en était rendu compte quand il est rentré chez lui. Sa femme et
fille cadette devait être à la maison. Sauf qu’elle n’était plus là. Il avait
essayé de l’appeler sur son portable, mais personne ne décrocha. Il attendit,
sa fille ainée qu’elle rentre de l’école, mais elle ne rentra jamais. Et c’est
à ce moment qu’il décida d’appeler la police. La police sortit de la maison du
président et ce dernier ferma la porte. Richard s’écroula devant la porte. Il
se mit à pleurer. Pendant 1 minute, il pleurait à chaude larmes.
Le téléphone
sonna. Le président rampa pour aller chercher le téléphone. Une fois arrivé, le
téléphone s’arrêta. Le président prit le téléphone et rappela le dernier. Le
gars en face décrocha.
-Bonjour Mr.Polak, dit une voix sombre de l’autre
côté du téléphone.
-Qui est-ce ?demanda Richard les larmes
toujours en train de couler
-Quelqu’un qui détient votre femme et vos deux
enfants.
Richard eu un choc en attendant la nouvelle. Elles
n’avaient pas disparues, elles avaient été kidnappées. Richard ne sut comment
répondre à cet homme. Alors il décida de lui répondre par la pitié, pour ne pas
prendre de risque.
-S’il vous plaît, relâchez-les, supplia le
président, elles n’ont rien fait de mal.
-Mais vous si, dit la voix sombre, dites-moi que
vous n’avez pas envoyé de bombes à Bassorah, dites-moi que vous n’avez pas tué
ma famille, et je relâcherais votre femme et vos deux enfants. Mais attention,
si vous mentez, j’égorgerais votre famille un par un pour qu’il ait le temps de
souffrir.
Richard ne répondit pas. Il se rendit compte alors
qu’il avait fait une très grande erreur. A ce moment précis, Richard aurait
tellement aimé remonter dans le temps pour changer le futur ou avoir la pierre
sur lui pour voir ce qui allait arriver. Mais, là, il était trop tard, il
devait se confronter à ce qui se passe dans la vraie vie.
-C’est bien, monsieur, dit le ravisseur, au moins
vous êtes honnêtes. Vous gagnez le droit de la vie à votre famille, pour
l’instant. Bon, passons aux choses sérieuses maintenant. Allumez la télé et
allez sur France 2.
Le président s’exécuta. Il prit la télécommande et
alluma sa télévision ; un écran
plasma de 127 cm. Il mit France 2. Il vit un homme masqué qui était assez
bronzé, que l’on pouvait voir à cause de ces mains. Il était dans un entrepôt
assez sombre entouré de machines inutilisées. Et à ses pieds trois personnes
distinctes qu'il pouvait très vite identifier : sa femme et ses deux filles.
La crainte du président s’intensifia. Il savait que si un terroriste diffuse une
vidéo avec des otages, c’était pour les décapiter en direct.
-S’il vous plaît, demanda tristement le président,
ne leur faites pas de mal. Prenez-moi à leurs places, et laissez-les vivre.
-Proposition intéressante me direz-vous, dit le
ravisseur avec un calme des plus froid, mais non, car je veux que vous sachiez
ce que sa fait de perdre un être chère .
Richard vit que même la conversation était diffusée
en direct.
-Donc devant tout les français qui écoutes ce que j’ai à
dire, dit le ravisseur à la télé, votre bon président nous prend pour des
terroristes. Et pour ceci il nous a envoyé des bombes en plein marché. Mon
petit garçon est mort, ce jour-là. Vous devez comprendre ce que je suis en
train de faire. C’est ma « tenterkoam ». Ma vengeance. Et grâce à votre vente de pierre qui voit le futur,
j’ai pu rentrer tranquillement dans la maison du bon président et kidnappé tout le monde. Et
pour cela je vous remercie, Mr le Président. Maintenant, c’est à vous de jouer Richard Polak.
Vous allez faire un choix. Un choix très simple, même. Soit vous me donnez un
code nucléaire pour mon pays, en prenant le risque qu’il explose chez vous,
soit vous verrez les têtes de votre famille, se détacher de leurs petites
épaules. Je vous laisse une heure pour décider de qui vous allez trahir. Votre
pays ou votre famille ?
La vidéo s’éteignit. Le président ne savait plus
quoi faire. Soit sauver sa famille puis, surement la reperdre à cause d’une
bombe nucléaire, soit il perdait sa famille. Il hésita, puis il décida un
choix. Il voulait protéger sa famille quoiqu’il arrive. Alors il sortit de la
maison et prit sa voiture. Quand il arriva à l’Elysée, il ne prit même pas le
temps de se garer. Il couru comme jamais il ne l’avait fait auparavant. Il se
dirigea vers son bureau. Quand il arriva au porte de son bureau 2 gardes du
corps était placé devant la porte. Quand il eut envie d’ouvrir la porte, les
deux gardes l’arrêtèrent.
-Je suis désolé Mr le président, vous n’êtes pas
autorisé à entrer, dit le garde à droite de la porte, ordre du gouvernement
-Je suis le président et c’est mon bureau que vous
osez m’interdire, s’énerva le président
-Je suis navré, monsieur, dit l’autre garde
Pendant 30 minutes, le président chercha à passer
mais il n’y arrivait pas. Il avait essayé de forcer l’entrer, menacer les
gardes de leurs renvoies futur, ou de les avoir par la pitié. Mais au bout de
ces 30 minutes, Richard décida d’entrer d’une autre manière. Il se rapprocha
des deux gardes, et commença à décrocher un uppercut à celui de droite qui le
mit K.O. Mais le deuxième prit son bras droit pour le mettre derrière le dos de
Richard, pour enfin le neutraliser. Mais en jetant un coup d’œil à droite il
vit que le garde du corps avait une arme. Alors il donna un coup de pied en
arrière au garde, et prit son arme. Avec la crosse de l’arme, il assomma le
garde.
Il ouvrit alors les portes. De l’autre côté des portes, se trouvait un
bureau, où un homme se tenait debout devant. C’était Serge Maurier, le premier
ministre. Le président alors pointa son arme sur Serge.
-Où sont les codes ?demanda le président,
dis-le moi et ne m’oblige pas à te tirer dessus.
-Richard écoute-moi, dit Serge en essayant de le
calmer, je ne peux pas te les donner
- DONNE-MOI LES CODES !!!
-Je les ai brûlé, Richard, c’est fini. Je suis
désolé.
Richard vit alors les cendres aux pieds du premier
ministre. Alors il s’effondra par terre en pleurant. Serge vint le réconforter
en se jetant dans ses bras. Soudain le téléphone sonna. C’était le ravisseur.
Le temps était écoulé.
-Alors, donnez-moi les codes s’il vous plaît,
demanda le ravisseur
-Je ne peux pas, ils ont été brulés, dit le
président en larmes
-Ahahahah, rigola le ravisseur, j’espérais que vous
me trouveriez une excuse moins bidon que celle-ci.
-Je vous jure que c’est la vérité, supplia le
président, ne leur faites pas de mal
-Je pensai que vous teniez à votre famille.
Le ravisseur raccrocha. Le regard du président se
tourna alors vers la télévision du
bureau. Le ravisseur était en direct de nouveau.
-Re-bonjour à tous français, dit le ravisseur, votre
bon président à fait un choix, il a préférer vous protéger que protéger sa
propre famille. Donc vous pouvez lui dire un grand merci. Par contre votre
président est chiant car, je déteste décapiter des enfants.
Alors le ravisseur se rapprocha de la fille cadette,
Célia, la prit par les cheveux, et mit un gros plan sur elle. Les larmes du
président recommencèrent à couler.
-Paix à son âme, dit le ravisseur.
Un couteau apparu sur l’écran. Richard tomba à genou
lorsque la lame traversa le cou de la petite fille. Le sang commença à
dégouliner lorsque la télévision se mit à apparaître des bandes multicolores. Ils venaient de couper la liaison satellite. Il ne pensait qu’à la dernière
image de sa fille pleurant à chaude larmes et dégoulinant du sang.
Deux heures plus tard, Richard était immobile,
essayant de ne pas respirer pour rejoindre sa fille. Mais il ne le pouvait pas.
De plus il n’avait toujours pas reçu de nouvelle du reste de sa famille. Mais
plus le président essayait de se réconforter, plus il était en colère contre le
monde et sa brutalité. Quelqu’un frappa à la porte. C’était Serge.
-Ecoute, je suis désolée, dis le premier ministre,
je ne pouvais pas m…
Le président lui fit un geste pour lui faire signe
de se taire. Pendant une minute, il se tut et Serge reprit la parole
-Nous avons reçu encore une nouvelle horrible,
Richard. La télévision n’a pas été coupée au DOM TOM, et ta femme et ta fille…
Le président lui refit un signe pour se taire. Mais
cette fois, il prit la parole.
-C’est ma faute Serge, dit Richard avec encore la
tristesse dans sa voix
-Non, ne dis pas ça, tu n’as… essaya de réconforter
Serge
-Si, c’est ma faute. J’aurais du t’écouter depuis le
début. Je n’aurais jamais du envoyer ces drones à Bassorah, j’aurai du t’écouter
et j’en suis désolée.
-Arrête de t’apitoyer sur ton sort, OK ? Tu ne
peux pas revenir en arrière, et tu ne pourras pas y changer.
-Si, je peux faire une chose au moins.
-Ah oui, et comment ? demanda le premier
ministre
-Cet enfoiré m’a dit qu’il était arrivé chez moi
grâce à une pierre de Gwishosh. Et même ça, j’ai été aveugle. Cette pierre
possède le pouvoir de faire basculer tout cette vie que l’on a obtenue, il y a
des années. Ce n’est pas une pierre, Serge, c’est une arme capable de détruire
des vies. Et c’est ça que je veux changer.
-Tu veux interdire le droit d’avoir la pierre ?
Mais c’est un peu dingue. Je ne sais pas si tu t’en rends compte, mais quasi
toute la population en possède.
Le président prit un regard des plus menaçants qui
soit. A ce moment-là, Richard Polak était mort pour laisser une autre personne,
beaucoup plus dangereuse, prendre sa place.
-Alors qu’est-ce qu’on fait, Mr le président ?
demanda Serge comme si il avait un dictateur en face de lui.
-On arrête tous ceux qui possède ou on touché une pierre, dit le président, sans
exception.
Voila le dixième chapitre des Pierres du Futur qui va marquer le début d'une nouvelle ère. Le prochain chapitre sera du point de vue de Juliette. Je vais marquer une petite pause pour cause que je n'ai pas beaucoup de chapitre d'avance donc le prochaine sortira la semaine prochaine (lundi ou jeudi désolé xD)
Donc à la prochaine et bonne lecture!!! ;)
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